jeudi 22 mai 2008

Pures impressions

Voilà longtemps que je n'ai plus écrit... faut croire qu'une seconde vie prend trop de place... à long terme... Ecrire... exprimer... modeler... amplifier... sculpter... ciseler... broder... couler... frissonner... vibrer... autant de verbes à fleur de peau... prêts à émerger... à éclore... en de si douces violences... à éclater en un si subtile concerto de voix éclatantes... cristalines... insaisissables parfois... trop éthérées sans doute...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sl fait grandir, Karo, et aussi chuter. Et il y a ces moments d'incertitude, ces crises, ces séparations, ces moments où il faut choisir, et va savoir comment choisir dans le noir, parce que nous sommes tous des explorateurs, explorateurs méprisés, et je suis certaine, Karo, absolument certaine, que nous sommes pionniers d'une nouvelle forme d'êtres. Ce n'est ni de la science fiction, ni de la naïveté, encore moins du romantisme. Je veux dire qu'il faut tenir, tenir un peu. Je veux dire que lorsque je suis lasse, dépitée, fatiguée, voire en colère, comme on pourrait se retrouver face à une impasse après tant d'efforts, tant d'espoirs, alors je me replie et je me dis putain, regarde ce que tu es devenue, et finalement, finalement, je trouve que j'ai grandi. Je ne sais pas si tu as ressenti la même chose, mais, moi, aujourd'hui, je regarde le monde autrement, je me sens mieux, plus forte, plus heureuse, même. Je sais que ce que j'écris est souvent sombre. Parce que c'est ce que j'ai vécu il y a quelques mois, parfois quelques semaines seulement, il n'y a plus de chronologie adéquate entre mes souvenirs et ce que j'écris. Et tout va tellement vite, là bas. Je ne suis plus la même, je ne suis plus malheureuse, on ne me balade plus, on ne me baise plus. Je suis devenue meilleure, là-bas et ici. Là bas, on meurt, et on renait, ces résurrections qui nous rendent plus fortes. Je me rends compte que je fais l'apologie de SL, mais non. Comme Stina, dans mon post publié aujourd'hui, j'en ai rencontré d'autres qui sont partis pour ne plus revenir. Je crois bien que c'est bien. Je crois que chacun fait au mieux de ce qu'il peut sur le moment. Au fond, le pire, c'est d'être le cul entre deux chaises, entre deux mondes. Je n'ai eu de cesse de trouver ma place. C'est peut-etre ça qu'il faut faire ? Sais pas...

Karro Lean a dit…

C'est fort... c'est beau... tellement puissant... comme à chaque fois que tu écris... Le blues est vite passé... j'aime trop tourner les pages... je finis toujours par me raccrocher à d'autres rêves, voire d'autres perspectives, reprendre ma vision d'un autre point de vue.... Mais tu as raison, toutes expériences sont enrichissantes, et nous grandissent inéluctablement... nécessairement... inexorablement...

Merci à toi Louisa :)) d'être l'amie discrète et à l'écoute... d'être... si justement Toi :)) Tes mots me touchent énormément...

Amitiés Louisa :))