Le TabLeau s'expose et révèle ses propres vérités
D'avoir voulu s'approprier
Ce qui nous semble de plus précieux
A nos yeux
D'avoir voulu l'enfermer
Le grillager
Ou encore le coffre-forter
Dans un soupçon de transparence voilée
Qui subjugue les yeux
Ce bien si somptueux
Aussi bien protégé
Semble vouloir faire oublier l'essentiel
Que la Terre vit sous nos pas
Peuplée de tous ses coeurs battants
Sous couvert d'anonymat
Et pourtant si bien vivants
Sur le rebord de la fenêtre
Repose un bocal clos
Dans lequel survit un papiLLon
La porte est verrouillée
Seule la fenêtre est grande ouverte
Laissant passer un semblant d'oxygène vicié
De simples barreaux
Entre le bien si précieux et le ciel
Encadrent la fenêtre
Des barreaux
Séparant
Obstinément
Liberté
Et fragilité
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