dimanche 26 juillet 2009
jeudi 23 juillet 2009
Sous bois
J'avançais prudemment. Le sous bois s'assombrissait, devenant de plus en plus dense et touffu, presque impénétrable. La lumière naissante faisait miroiter les feuilles sous les caresses du vent. Des tapis de mousses profondes et confortables se dégageaient des odeurs de moisissure, exaltant encore une fraîche capture de la nuit passée...
Je m'étais aventurée jusqu'au pied de cette montagne dite "Paresseuse". Le ciel était clément en ce mois de juillet, les températures matinales encore supportables, allaient bientôt atteindre les 30°C...
Mon appareil à la main, j'avançais de plus en plus difficilement. Il aurait fallu me munir d'une machette, le passage en aurait été que plus accessible... Je n'entendais plus que mes pas brisant les branches mortes, le bruissement des branches feuillues que j'écartais au fur et à mesure de mon avancée, du bois sec, cassant, parfois celui d'un envol lourd d'oiseaux, sans doute quelques rapaces, leurs cris inquiétants venant rompre une sorte d'harmonie tranquille... et aussi, ces mouvements indiscernables, quelque part à proximité... de pas esquivés... de courses désordonnées... de galops improbables.
J'allais abandonner, rebrousser chemin, tellement il était devenu difficile de poursuivre cette pseudo exploration. Quand des rais dorés vinrent hachurer ma vision. Des poussières lumineuses voltigeaient autour de moi. L'ascension semblait devenir moins pénible. J'apercevais à travers les arbustes et les fougères, une clairière, une zone plus adaptée à ma taille, un endroit où je pourrais apprécier enfin le vert et les ombres, cette Dame Nature dans toute sa paresseuse splendeur.
Lorsque je l'aperçus, lui, le majestueux maître des lieux ;))
Et... si seulement il était encore possible de vous emmener encore plus loin... un peu plus loin, dans cette partie de mémoire collective, onirique... jusqu'à cette construction de bois... qui ressemble à la demeure d'un troll ou je ne sais quoi... frapper à la porte... Pourquoi pas ;))
Toc toc toc... Tel un dernier refuge...
Je m'étais aventurée jusqu'au pied de cette montagne dite "Paresseuse". Le ciel était clément en ce mois de juillet, les températures matinales encore supportables, allaient bientôt atteindre les 30°C...
Mon appareil à la main, j'avançais de plus en plus difficilement. Il aurait fallu me munir d'une machette, le passage en aurait été que plus accessible... Je n'entendais plus que mes pas brisant les branches mortes, le bruissement des branches feuillues que j'écartais au fur et à mesure de mon avancée, du bois sec, cassant, parfois celui d'un envol lourd d'oiseaux, sans doute quelques rapaces, leurs cris inquiétants venant rompre une sorte d'harmonie tranquille... et aussi, ces mouvements indiscernables, quelque part à proximité... de pas esquivés... de courses désordonnées... de galops improbables.
J'allais abandonner, rebrousser chemin, tellement il était devenu difficile de poursuivre cette pseudo exploration. Quand des rais dorés vinrent hachurer ma vision. Des poussières lumineuses voltigeaient autour de moi. L'ascension semblait devenir moins pénible. J'apercevais à travers les arbustes et les fougères, une clairière, une zone plus adaptée à ma taille, un endroit où je pourrais apprécier enfin le vert et les ombres, cette Dame Nature dans toute sa paresseuse splendeur.
Lorsque je l'aperçus, lui, le majestueux maître des lieux ;))
Et... si seulement il était encore possible de vous emmener encore plus loin... un peu plus loin, dans cette partie de mémoire collective, onirique... jusqu'à cette construction de bois... qui ressemble à la demeure d'un troll ou je ne sais quoi... frapper à la porte... Pourquoi pas ;))
Toc toc toc... Tel un dernier refuge...
mardi 21 juillet 2009
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